Le pouvoir des mots : une énergie puissante
Quand on parle de vibrations, d’émotions… on oublie souvent que tout est énergie et nos mots aussi ! Chaque phrase que l’on prononce (ou même que l’on garde pour soi) porte une vibration. Et cette énergie agit réellement sur nous.
C’est pourquoi :
- ce que l’on dit aux autres laisse une trace,
- ce que les autres nous disent peut s’imprimer très profondément en nous, parfois sans qu’on s’en rende compte,
- ce qu’on se dit à soi-même s’imprègne également en soi .
On ne réalise pas que les mots que l’on s’adresse intérieurement ont un impact sur notre bien-être. Un simple « je suis nul/nulle » ou «j’y arriverai jamais», s’inscrit dans notre énergie. À force de se les répéter, ces phrases finissent par influencer notre humeur, notre mental…et même notre santé.
Apprendre à repérer ces mots, ces injonctions qui nous tirent vers le bas, et essayer de les remplacer par une tournure plus positive est déjà un premier pas pour se sentir mieux : car non, vous n’êtes pas nul/nulle, vous avez juste fait une erreur ou agi avec maladresse !
Les paroles des autres
Les paroles peuvent être blessantes et parfois les remarques, surtout venant de nos proches et de ceux qu’on aime, font très mal…On ne peut pas les empêcher, mais on peut agir sur un point non négligeable: la manière dont on laisse ces mots circuler en nous.
Gardez en tête qu’en vous adressant des paroles blessantes, ces personnes parlent d’elles-mêmes et pas de vous : leurs mots expriment leur propre mal-être, leurs insécurités, leurs tensions. Ils projettent sur vous leurs propres peurs, leur stress ou leurs blessures, la plupart du temps de manière inconsciente, sans vouloir blesser, même au contraire « pour votre bien ».
Dans ces moments-là, un moyen de revenir à soi est de s’isoler au calme, prendre quelques grandes respirations pour essayer de se recentrer et affirmer intérieurement «Je ne consens pas ». C’est simple, mais dans certains cas, cela peut suffire, au niveau énergétique, à éviter que leurs mots se déposent en vous, dans votre énergie .
Essayez également de vous connecter à votre enfant intérieur pour le rassurer. Car si ces mots vous touchent autant, si vous vous sentez attaqué et rabaissé, c’est qu’ils réveillent en vous de vieux souvenirs et émotions encore sensibles. Rassurer votre enfant intérieur, lui rappeler que l’adulte que vous êtes aujourd’hui entend sa souffrance et reste présent à ses côtés, vous aidera à vous apaiser.
Le positif et l’authenticité
À l’inverse, les mots positifs et les paroles bienveillantes restent de véritables cadeaux — pour celui qui les reçoit comme pour celui qui les offre. Hélas on n’ose pas toujours exprimer notre amour, notre affection aux personnes que l’on aime ou qu’on apprécie. On peut se sentir maladroit, trop vulnérable. Mais ces mots, lorsqu’on les laisse enfin sortir, ont un impact immense : ils font un bien fou (à celui qui les reçoit comme à celui qui les prononce !).
Pas besoin de grandes déclarations : juste quelques mots simples, vrais, spontanés, sincères dits avec le cœur auront plus d’impact qu’un grand discours parfait mais creux. Alors, osez!
De même, osez vous parler à vous-même avec amour, gentillesse, c’est déjà un grand pas pour prendre soin de vous-même.
Mais attention aux “phrases positives”
que l’on se répète en boucle de manière automatique
Se répéter des phrases positives non-stop de manière automatique n’est pas la solution à son mal-être.
En effet, dire « je vais bien » quand justement on ne va pas bien ou « je suis quelqu’un de merveilleux» alors qu’on est en plein doute ne va rien changer en profondeur. Au contraire, au fond de soi, on sait très bien qu’on se ment à soi-même.
Parfois, ces phrases vont même recouvrir le vrai problème, et empêcher de percevoir ce qui doit être vu, compris, transformé.
Accueillir ses blessures pour avancer
Le but n’est pas de se mentir pour aller mieux. Le but est d’être honnête avec soi-même : voir ce qui fait mal, reconnaître ses blocages, les accueillir le mieux possible, idéalement avec bienveillance, pour pouvoir les traiter progressivement, petit à petit et avancer plus sereinement (si besoin, même ponctuellement, avec l’aide d’un thérapeute).
Reconnaître ses blessures et ses failles n’est pas une faiblesse, au contraire, c’est acte courageux. Dans ces moment-là, on se place enfin en priorité et on fait un pas en avant pour prendre soin de soi.
